Le conglomérat industriel américain General Electric (GE) semble prêt à augmenter ses investissements en Algérie, selon les perspectives livrées dans un communiqué diffusé en marge du sommet réunissant le président américain Barack Obama et une quarantaine de dirigeants de pays africains à Washington, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Présent également aux Etats-Unis à l'occasion du sommet Etats-Unis/Afrique, Youcef Yousfi doit avoir des entretiens avec le PDG de General Electric, Jeffrey R. Immelt, pour passer en revue les possibilités de partenariats futurs après ceux réalisés en Algérie ces dernières années, dont notamment un méga-contrat signé avec le groupe Sonelgaz pour un montant de 2,2 milliards de dollars. Le projet englobe la fabrication de turbines à vapeur, turbines à gaz, alternateurs et systèmes de contrôle commande devant permettre de générer environ 2000 mégawatts (MW) annuellement afin de satisfaire la demande croissante en électricité en Algérie. Il est à noter par ailleurs, selon le communiqué publié hier aux Etats-Unis, que «l'Afrique est devenue la région du monde la plus prometteuse en termes de croissance» pour le groupe américain, qui cite notamment l'Algérie au même titre que le Nigeria et l'Angola. GE annonce plus précisément qu'il va investir 2 milliards de dollars d'ici 2018 sur le continent africain en formation professionnelle, construction d'infrastructures et initiatives de développement durable. «A travers des investissements comme notre nouvelle usine de fabrication multimodale au Nigeria, la production en Algérie de turbines à gaz et notre centre d'innovation clients en Afrique du Sud, nous demeurons un partenaire engagé pour une croissance durable de l'Afrique», a expliqué le PDG de GE, Jeffrey Immelt, cité dans le communiqué. Soutenu par une activité croissante dans l'aéronautique et les équipements de production d'hydrocarbures, GE a dégagé, au deuxième trimestre, un bénéfice net en hausse de 13% à 3,54 milliards de dollars.