La 2e édition du festival «L'abeille et le miel» s'est tenue cette semaine au village Ahrik, dans la commune de Bouzeguène. La 2e édition du festival «L'abeille et le miel» s'est clôturée hier au village Ahrik, dans la commune de Bouzeguene, à l'est de Tizi Ouzou. La manifestation a été une réussite, indique le président de l'association culturelle «Slimane Ath Abbas», organisatrice de la manifestation avec le comité du village et en collaboration avec la direction de wilaya de la culture, l'APW de Tizi Ouzou et l'APC de Bouzeguene, à l'occasion de la clôture de la foire, dimanche après midi. Outre la quinzaine d'apiculteurs et apicultrices du village Ahrik, de nombreux autres producteurs de miel, venus d'autres communes, notamment de Bouzeguene, d'Azazga et d'Aghribs, ont pris part à cette foire du miel pur d'abeille. Ouverte vendredi dernier par les organisateurs, en présence d'une vingtaine de comités de villages, des autorités locales et d'élus, la manifestation a reçu, dès le premier jour (vendredi) la visite d'un nombreux public, y compris des étrangers, notamment un groupe d'Allemands curieux de connaître cette région à vocation touristique indéniable et aussi agricole. Les jeunes organisateurs, filles et garçons de l'association «Slimane Ath Abbas», étaient au four et au moulin pendant les trois journées de cette foire du miel pur d'abeilles en tous genres et de qualités diverses. En plus d'un volontariat de reboisement de plusieurs espaces nus du village (oliviers et autres essences), les organisateurs ont invité des spécialistes en miel et en pollen, qui ont animé des conférences, samedi, durant lesquelles ils ont décrit à un public très intéressé les vertus thérapeutiques du miel et du pollen, ainsi que d'un extrait du miel appelé «propolis» fabriqué par les artisans apiculteurs eux-mêmes mais d'une efficacité thérapeutique, particulièrement pour les plaies, exéma, ainsi que pour de graves brûlures ou blessures purulentes, affirment des fabricants de ce produit. Brahim Kaci, le président de l'association organisatrice, indique que l'objectif de cette rencontre est surtout de «préserver cette culture ancestrale, pratiquée depuis les années 1930 par nos vieux, avant de disparaître pendant une longue période. Aujourd'hui, des jeunes filles et garçons redécouvrent agréablement cette activité à laquelle ils se vouent corps et âme pour la promouvoir autant que faire se peut», explique notre interlocuteur qui ambitionne de structurer les apiculteurs du village Ahrik en coopérative en vue d'avoir «un poids et un label en matière de production de miel pur». Après la réussite de cette activité, le jeune président de cette association envisage d'organiser prochainement un séminaire international de formation dans le domaine de l'apiculture, «d'autant plus que nous avons reçu déjà la confirmation de spécialistes d'au moins trois pays (France, Espagne et Tunisie)», nous a-t-il annoncé. La foire a été abritée par plusieurs locaux dont certains appartenant à des villageois, et notamment à l'école primaire historique portant le nom d'un élève chahid, Mohand-Tahar Belabbas.