Le stade municipal Ali Abda de Guelma n'a pas connu, mercredi passé à 22 heures, une grande affluence du public, à l'ouverture de la 9e édition du Festival de la musique actuelle. Quelques familles et des groupes de jeunes n'ont rempli qu'au dixième de leur capacité la tribune centrale et les gradins du stade. La deuxième soirée, du jeudi 21, quant à elle, a fait tribune comble. C'est avec une demi-heure de retard et des salamalecs à n'en plus finir, suivis de remise de présence entre autorités locales, que le présentateur annoncera, finalement, Ahmed El Guelmi, chanteur inconditionnel des soirées de mariage à Guelma. «Nos pensées vont au peuple palestiniens de Ghaza. Nous chantons pour eux ce soir», dira Ahmed El Guelmi aux public. C'est sur les airs d'une composition dédiée la révolution algérienne intitulée B'bki Be Demâa El Hemala, notamment pour la région de Guelma et ses martyrs, que ce chateur amorça cette 9e édition du festival de la musique actuelle. Dans la foulée, Ahmed El Guelmi sur des mélodies tantôt chaouies, staïfies, tantôt bédouies que son tour de chant passa, laissant la place à Cheb Mahfoud. C'est sur le tempo familier One Two Three Viva l'Algérie ! entonné lors des matchs de football de l'équipe nationale que ce chanteur attaqua son tour de chant, mais ne trouva qu'un faible écho du public. A consonance raï, le chanteur s'efforcera d'inciter une centaine de jeunes à danser sur la piste d'athlétisme, entre la tribune couverte et la scène. Comment ne pas réserver le meilleur pour la fin de cette soirée avec la chaude voix de Hacene Dadi. Ce chanteur d'expression chaouie puis arabe n'a pas manqué de reprendre une chanson du défunt Katchou, Hey Demi Demi et d'autres titres encore. Le public, majoritairement composé de jeunes, est venu voir Cheb Bilal El Sghir. Ainsi, trois artistes se sont produits lors de cette soirée : le groupe Gharb sidi familly (rap), Samah Akla dans un style algérois, et enfin Bilal El Sghir (raï). Notons que ce festival s'étale sur six soirées, du 20 au 25 août.