Face aux prix exorbitants des articles scolaires des grandes marques, les familles algériennes optent plutôt pour les produits de bas de gamme. Elles ne regardent donc plus la qualité qui devrait les intéresser mais les tarifs bas des fournitures scolaires. Les parents ne prêtent ainsi pas une grande attention au danger que représentent ces produits potentiellement nuisibles pour la santé de leurs enfants», regrette le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenouar. D'après ce dernier, les fournitures scolaires produites en Chine ont considérablement inondés le marché algérien, plus de 50% des articles commercialisés. La cause de cette importante quantité importée serait, toujours selon M. Boulenouar, l'incapacité de la production algérienne à combler la demande. «L'Algérie produit moins de 20% de fournitures scolaires et cela est dû à la faiblesse de l'investissement productif», indique-t-il. A cet effet, d'après l'UGCAA, les prix des articles scolaires pour la rentrée 2014 annoncent une hausse sensible de 5 à 10% par rapport à l'année passée, «cette majoration est motivée indubitablement par la dévaluation du dinar algérien», explique-t-il. Par ailleurs, Boulenouar a précisé que les fournitures scolaires englobent cette année près de 10 millions de cartables, 200 millions de produits papetiers et 400 millions de stylos et crayons en ajoutant que le coût des articles présents dans le marché algérien avoisine les 100 milliards de dinars. Le budget des Algériens sera saigné. En effet, selon les chiffres communiqués par l'UGCAA, la rentrée scolaire frôle les 60 milliards de dinars. La rentrée sera, pour ainsi dire dispendieuse notamment pour les familles qui ont plusieurs enfants scolarisés. «Cette année, la rentrée des classes revient à 7500 DA pour un enfant scolarisé», conclut-il.