Les consommateurs de la région des Ouadhias (au sud de la wilaya de Tizi Ouzou) sont une nouvelle fois mis à rude épreuve. Les prix des produits de large consommation flambent et sont hors d'atteinte des petites et moyennes bourses. En effet, après une virée à travers les commerces et les différents points de vente, la tendance est en effet à la hausse. A commencer par le tubercule des pauvres (la pomme de terre), un produit de large consommation qui se vendait il ya moins d'un mois, à 20 DA le kilo. Ce légume a atteint brusquement le prix astronomique de 60 DA. Le roi des légumes (l'oignon) qui était cédé à 15 DA est passé à 35DA. Les haricots verts, la courgette et les carottes sont proposés respectivement à 130, 65 et 60 DA le kilo. La laitue est vendue à 100 DA, les tomates fraiches, les concombres et les piments sont vendus entre 60 et 80 DA. Pour ce qui est des fruits, les prix sont trop chers même pour ceux dit de saison. Le melon culmine toujours à 80 DA, la pastèque à 35 DA. Le raisin de moyenne qualité est coté à 150 DA. Les poires locales font 130 DA, les pommes d'importation sont affichées à partir de 220 DA et les bananes à 180 DA. Pour ce qui est des viandes, les prix sont toujours astronomiques. Même avec la malédiction de la fièvre aphteuse, les prix demeurent trop chers. La viande avec os à 900 DA, le bifteck à 1400 DA. L'escalope de dinde à 950 DA, la viande dite fraiche d'importation est à 1050 DA et le poulet évidé à 320 DA le kilo. «Nous ne savons plus où donner de la tête, la cherté est de retour. Après l'épreuve de ramadan, l'aïd, les fête et bientôt la rentrée scolaire, nous serons dans l'obligation de recourir à l'empreint pour pouvoir faire face aux multiples dépenses », dit un père de famille des Ouadhias.