De nombreux bacheliers de Biskra orientés vers l'université de Ouargla pour y suivre des études en médecine en vertu d'une nouvelle carte universitaire, ont exprimé leur dépit et leur refus de cette affectation. Pour eux, cette université du sud du pays est loin de répondre aux normes en terme d'infrastructures et d'encadrement pédagogique. De passage à Biskra, le recteur de l'université de Ouargla, Ahmed Boutarfaïa, tient à les rassurer ainsi que leurs parents. «Toutes les conditions matérielles sont réunies pour l'accueil des étudiants en médecine qui n'auront rien à envier à leurs confrères des universités de Batna, Constantine ou Alger. L'université de Ouargla est dotée des locaux idoines et nous avons procédé au recrutement de professeurs, enseignants en médecine et auxiliaires pour assurer un enseignement de qualité aux futurs médecins », a-t-il déclaré. Cette première fournée de l'université Kasdi Merbah de Ouargla comptant 168 étudiants, issus de villes du sud et dûment inscrits jusqu'à aujourd'hui, «sera choyée et objet de toutes les attentions», selon notre interlocuteur, tout autant d'ailleurs que l'encadrement administratif, technique et pédagogique de ce nouveau département de médecine qui ouvrira ses portes dés la prochaine rentrée universitaire. «Les infrastructures d'hébergement, de restauration et de formation des étudiants sont fins prêtes et nous avons un quota important de logements pour les enseignants et les agents des corps communs.», a-t-il ajouté. Autre bonne nouvelle pour Ouargla et les étudiants en médecine ; le lancement imminent de la réalisation d'un centre hospitalo-universitaire (CHU), lequel est nécessaire et indispensable pour la formation des futurs toubibs.