Les 139 familles, résidant dans le site des chalets Ali Amrane II à Bordj El Kiffan, désespèrent de voir leur situation réglée. Celles-ci, avant d'être évacuées vers les chalets, occupaient, pour rappel, des bâtisses qui menaçaient ruine dans la commune de Belouizdad. « Nous sommes abandonnés à notre triste sort alors que gens ont bénéficié, récemment, dans le cadre de la débidonvillisation, de logements. Les hautes autorités de l'Etat doivent s'occuper de notre cas », s'emportent-ils. N'ayant jamais cessé d'interpeller les autorités, ils diront que ces dernières ne leur sont d'aucun secours. « Nous avons dû faire le pied de grue dans toutes les administrations concernées par notre dossier. Le wali délégué de Hussein Dey nous a recommandé d'aller vers la direction du logement, plus habilitée à prendre en charge notre dossier. Le voie hiérarchique a été respectée », attestent-ils. Et de poursuivre : « Une fois le responsable de cette administration approché, après bien des sollicitations, il se montrera réticent quant à nos revendications. Il se contentera de nous dire qu'on peut attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant que notre problème connaisse son épilogue. »