C'est à nouveau l'anarchie à Ali Mendjeli. Les marchands informels envahissent de nouveau les rues et petits coins de la ville. Les marchands ambulants ne se gênent pas à exposer une palette de marchandises dont la provenance est souvent douteuse. C'est ce que nous avons constaté aux alentours du marché Ritaj, un lieu très prisé par les familles aux revenus modestes et qui préfèrent les étals de ces squatteurs de la voie publique. Interrogé sur les mesures à prendre pour faire face à la propagation du commerce informel, le chargé de communication de la sûreté de wilaya de Constantine, le lieutenant Mohamed Zemouli nous a apporté l'explication suivante : «nous sommes régis par une loi ; nous agissons selon le cadre défini par celle-ci. Il faut savoir qu'il existe deux procédures à entreprendre face à un commerçant informel. La première dite pénale, consiste à la saisie de la marchandise et la deuxième qui est d'ordre administratif se résume en la constitution d'un dossier judiciaire et de l'envoyer par la suite aux instances compétentes.» En attendant l'ouverture des sept marchés de proximité réalisés à Ali Mendjeli, dont cinq sont achevés, le commerce informel aura de beaux jours devant lui.