Des enquêtes ont été enclenchées par la police économique contre des responsables dont des cadres syndicaux. On parle de dilapidation de deniers publics. Il s'agit de dévaluation illégale d'appartements ou plutôt de villas appartenant à l'OPGI au profit de ces responsables. Fin de fonction du directeur général, pourtant récemment installé, mise sur le banc des accusés de cadres de la section syndicale… L'office de promotion et de gestion immobilière est secoué par un scandale qui risque d'éclabousser plusieurs personnes de cet Office dont la sérénité a toujours été vulnérable. Selon une source de l'Office, M. Mohamed Metref, directeur général, a été relevé de ses fonctions le 4 septembre dernier par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme pour refus d'application d'une décision de justice en faveur d'un employé de ses services. Au vu de la «faute», la sanction paraît disproportionnée, surtout que ce DG a été, en outre, placé sous contrôle judiciaire. Selon nos informations, l'affaire est plus grave que cela, en ce sens que des enquêtes ont été enclenchées par la police économique contre des responsables dont des cadres syndicaux. On parle de dilapidation de deniers publics. «Il s'agit de dévaluation illégale d'appartements ou plutôt de villas appartenant à l'Opgi au profit de ces responsables. Des habitations de 2 milliards de centimes cédées à 450 millions de centimes. Il y a aussi des remboursements illégaux toujours au profit des mêmes personnes, indique une source au fait de cette affaire». Il est donc difficile de croire que le licenciement du DG de l'Opgi est la conséquence d'une désobéissance à sa tutelle. L'enquête révèlera certainement les tenants et aboutissants de cette affaire aux relents de scandale.