-Sahara occidental : Les autorités marocaines ont «violemment» réprimé, lundi soir, un groupe de Sahraouis qui participaient à une manifestation pacifique dans la rue de Smara à El Ayoun occupée. L'intervention des forces marocaines a fait plusieurs blessés parmi les Sahraouis, a indiqué hier l'Agence de presse sahraouie (SPS). D'autres manifestations organisées dans des rues avoisinantes ont également été réprimées par les autorités marocaines. Ces actes de répression coïncident avec la célébration de la Journée internationale de la démocratie (15 septembre). -Libye : Un avion de combat non identifié a mené lundi un raid contre une base militaire contrôlée par des milices anti-gouvernementales dans l'ouest de la Libye. Selon l'agence libyenne Lana, le raid a visé un dépôt de munitions contrôlé par un groupe armé à Gharyan, à 120 km au sud-ouest de Tripoli. Les milices de Gharyan font partie du groupe Fajr Libya (Aube de la Libye), une alliance hétéroclite de miliciens, dont des islamistes, qui s'étaient emparés de Tripoli fin août, à l'issue d'un mois et demi de combats et après avoir notamment chassé des milices rivales de l'aéroport international. Le gouvernement accuse le Qatar et le Soudan de livrer des armes à ses opposants islamistes. -Jordanie : Un dirigeant des Frères musulmans de Jordanie a été arrêté pour avoir violemment critiqué le régime, a indiqué hier une source judiciaire jordanienne, alors que la branche politique de la confrérie a appelé à la libération «immédiate» de son leader. Le procureur général de la Cour de sûreté de l'Etat a inculpé Mohamed Saïd Bakr, membre dirigeant des Frères musulmans, pour avoir «incité à défier le régime» et ordonné sa mise en détention pour une période de 15 jours pour les besoins de l'enquête. L'arrestation de M. Bakr a été condamnée par le secrétaire général du Front de l'action islamique, branche politique de la confrérie, Mohamed Zayoud, qui considère «inacceptable d'arrêter des oulémas ou des militants pour leurs opinions». -égypte : Six policiers ont été tués hier par l'explosion d'une bombe dans le Sinaï égyptien, où des djihadistes commettent fréquemment des attentats en représailles à la répression sanglante menée par le pouvoir contre les islamistes, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Deux autres policiers ont été blessés dans cet attentat perpétré contre un convoi de la police sur la route entre al-Arish et Rafah, poste-frontière entre l'Egypte et l'enclave palestinienne de Ghaza, dans le nord de la péninsule du Sinaï, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. L'attentat n'a pas encore été revendiqué mais le Sinaï est le bastion de groupes djihadistes qui y attaquent régulièrement les forces de sécurité.