Un cours inaugural a été donné, dans la matinée de jeudi dernier, à l'auditorium de l'université de l'USTO, en guise de coup d'envoi de l'année universitaire 2014-2015. C'est la rentrée universitaire, et de ce fait, les étudiants sont appelés à rejoindre les bancs de leurs amphithéâtres. A cette occasion, l'université de l'USTO Mohamed Boudiaf a abrité, dans la matinée de jeudi dernier, un cours inaugural, et ce, en guise de coup d'envoi de l'année universitaire 2014-2015. Le cours a eu lieu à la salle des conférences (auditorium) et a été donné par le professeur Flazi Samir. Intitulé «Le potentiel énergétique saharien, notre sécurité stratégique», le professeur a détaillé pendant plus d'une heure son exposé, devant une assistance composée essentiellement d'étudiants, d'enseignants universitaires mais aussi d'invités. Mme la rectrice de l'université de l'USTO, lors de son discours, a évoqué les trois domaines auxquels le milieu estudiantin est appelé, cette année, à mettre l'accent : la formation, la recherche et la gouvernance. S'entend par «gouvernance», une décentralisation totale de l'activité de gestion administrative et financière dans les facultés. «Il est temps de penser à l'université du futur», a-t-elle clamé. Pour rappel, l'université des sciences et de la technologie de l'USTO compte 7 facultés et un institut de sport. «Cette année, nous avons reçu 3 703 bacheliers, soit 109% de nos capacités d'accueil ; mais il était de notre devoir de respecter les fiches de vœux des étudiants», a-t-elle déclaré. Abordant les chiffres, elle précisera que l'université de l'USTO totalise un nombre d'étudiants avoisinant les 20 000. Parmi eux, 11 051 étudiants en licence, 3 500 en master, 227 en magister, 1 255 en doctorat en sciences et 504 en doctorat LMD. Ces étudiants sont pris en charge par 850 étudiants chercheurs. Le personnel administratif et technique, quant à lui, son nombre au sein de l'université de l'USTO est de 574 employés. Le wali d'Oran, Abdelghani Zaalâne, en prenant à son tour la parole, a déclaré qu'Oran a bénéficié, pour cette rentrée universitaire, de 6 000 nouveaux bancs pédagogiques répartis comme suit : 3 000 bancs pour l'institut des sciences sociales, 2 000 pour l'institut des sports et 1000 pour la faculté d'Es-Sénia. A cela, ajoute-t-il, cette année a vu le lancement de différents projets dans le monde universitaire. On compte, à titre d'exemple l'extension du campus universitaire de Belgaïd, avec la réception prochaine de 2 000 nouveaux lits, ou encore l'aménagement de nouveaux bancs pédagogiques dont 10 000 pour la faculté de médecine et 5 000 pour la faculté des arts et des lettres. Néanmoins, il est bon de souligner que les étudiants réclament un cadre de vie meilleur au sein de leurs universités. Certains amphithéâtres ne sont pas chauffés en hiver, ce qui pousse beaucoup d'étudiants à déserter les cours plutôt que de grelotter. Dans d'autres facultés, c'est la restauration qui laisse à désirer et incite de facto les étudiants à se restaurer dehors, à des prix exorbitants pour leurs maigres bourses. Enfin, il faut le dire, les étudiants, notamment ceux habitant les cités universitaires, souffrent surtout du manque de distraction et de loisirs et où bien souvent, tant les salles de théâtre et de cinéma sont inexistantes, ils n'ont d'échappatoire que la mosquée.