L'association culturelle et patrimoniale Sidi Ali Oumerzeg a organisé samedi 13 septembre une cérémonie conviviale à l'occasion de la restauration de la tombe du vénérable cheikh dont elle porte le nom. De nombreux pèlerins ont pris, tôt le matin, la route menant vers Akhenak, pour rejoindre le mausolée de Sidi Ali Oumerzeg situé à quelques encablures du chef-lieu communal, en vue d'entamer le projet de restauration de sa tombe puis, à court terme, de son monument funéraire et de son environnement immédiat. Une piste poussiéreuse mène au mausolée perché sur une crête dominant la vallée de la Soummam. «Nous voulons faire de ce site un lieu de pèlerinage doté de toutes les commodités à même de permettre aux visiteurs de s'y recueillir et de passer un moment de détente en famille», nous dit Hafid Bencheikh, président de l'association organisatrice. L'endroit boisé, aéré et surplombant les villages de la vallée de la Soummam, pourrait s'y prêter, en effet, pour peu que des travaux de réhabilitation y soient réalisés. Pour ce faire, «la réfection de la piste menant au mausolée, la restauration de celui-ci et de la tombe qu'il abrite ainsi que l'aménagement du site sont au programme. Un plan d'ensemble a été établi dans ce sens en espérant le voir se réaliser dans les meilleurs délais», ajoutera notre interlocuteur. Mohamed Bouchema, vice-président, abonde dans le même sens : «la restauration de la sépulture tombée en décrépitude de Sidi Ali Oumerzeg constitue une première action qui en appellera d'autres. Les trois cent adhérents que compte notre association sont disposés à réaliser aussi, à long terme, un musée, une bibliothèque et un mini-parc d'attraction sur le même site forestier pour le bien être des familles». Ali Oumerzeg est né, apprend-on, de parents originaires de Fes (Maroc). Avant de s'établir à Seddouk au XIVe siècle, Ali Oumerzeg fût un disciple du jurisconsulte Abderrahmane Al Waghlissi qui lui a enseigné, durant de longues années, la jurisprudence à Béjaïa.