Le commandant régional de la Gendarmerie nationale de la 4e région militaire, le général Abdelhafid Abdaoui, a déclaré, ce dimanche, à Ouargla, que « nos yeux et nos oreilles seront plus que jamais ouverts et attentifs à la sécurité du citoyen et de la patrie, les deux bannières auxquelles nous vouons nos vies ». S'exprimant au cours de la cérémonie d'installation du nouveau commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Ouargla, le général Abdelhafid Abdaoui a sommé le commandant Faycal Ouksel, nouvellement nommé, «d'honorer la confiance mise en ses compétences managériales et opérationnelles». Ceci d'autant plus que le commandant Amara Missoum, son prédécesseur, vient d'être rappelé au commandement général de la Gendarmerie nationale à Alger. Une promotion rappelant celle du général Abdelhafid Abdaoui 14 ans plus tôt. Evénement majeur de cette rentrée sociale, la nomination de Faycal Ouksel à la tête du commandement territorial de la Gendarmerie nationale de Ouargla intervient à un moment crucial ou les différents corps de sécurité opèrent des ajustements stratégiques et des redéploiements géographiques significatifs dans les wilayas du Sud et particulièrement dans les zones frontalières avec le Mali, le Niger et la Libye, en plus de la frontière est avec la Tunisie. Il n'est pas fortuit de noter, dans ce contexte, que la première requête du chef du commandement régional de Ouargla a été adressée aux chefs des unités opérationnelles de la gendarmerie, auxquels il a demandé de «mettre toute la volonté et l'énergie pour aider le nouveau commandant à assurer la sécurité du citoyen et de la région». Le général Abdaoui, qui a souligné le rôle de la société civile dans la lutte contre les fléaux sociaux et le crime organisé, a souligné la nécessité de renforcer la coordination et la concertation avec les citoyens, d'où, sans doute, la présence en force de notables, chefs spirituels des zaouïas et autres imams très médiatisés à cette cérémonie. Le commandant régional de la gendarmerie a enfin exhorté les différents corps de sécurité à plus de coordination, notamment les services de Douanes, mettant en exergue le bénéfice d'une guerre saine des polices au service de la communauté nationale.