Le lieutenant-colonel Farouk Achour, de la Protection civile, a affirmé à El Watan que toutes les dispositions ont été prises par la Direction générale pour intervenir en cas d'incidents graves qui peuvent survenir dans les universités. «Pour éviter les tristes incidents qui se sont produits durant les années passées, notamment les explosions de gaz vécues dans certaines facultés, nous avons tracé un important programme qui consiste avant tout en la sensibilisation, la prévention et la formation des étudiants et travailleurs pour faire face à ce genre d'événements. Deux importants volets qui concernent la sensibilisation des acteurs du monde universitaire sont au programme. Il y a des campagnes de prévention qui sont organisées au niveau des universités, lors desquelles le personnel de la Protection civile se mobilise pour donner des cours au profit des étudiants et travailleurs en les initiant aux méthodes de sauvetage ou comment sauver une vie humaine en cas d'un incident. Des simulations des premiers soins sont organisées en faveur des étudiants. Nous organisons aussi des journées de sensibilisation pour les étudiants et travailleurs de l'université pour amener ces acteurs à contribuer dans le sauvetage des vies», explique le lieutenant-colonel de la Protection civile. Concernant la conformité des bâtisses, quel est le rôle de la Protection civile dans ce domaine ? Sur ce plan, Farouk Achour nous explique que, chaque année, la Protection civile procède aux contrôles des édifices universitaires, notamment les installations des canaux de gaz, mais aussi les issues d'évacuation et l'état général des installations. «C'est capital pour éviter les catastrophes», dira le représentant des sapeurs-pompiers. Par ailleurs, selon Farouk Achour, son département mène un vaste programme au profit des universités. Par ailleurs, une coopération permanente est établie entre la Protection civile et les recteurs des universités, dans le but de garantir une meilleure prise en charge sécuritaire dans les facultés. «Il y a deux jours, le recteur de Bouzaréah nous a sollicités pour effectuer des formations au profit des étudiants et des travailleurs de l'université pour anticiper l'action en cas d'incidents qui peuvent avoir lieu», informe le lieutenant-colonel. Explosion de gaz, catastrophe naturelle, blessures graves d'un étudiant ou du personnel de la faculté, tels sont les dangers auxquels le recteur, en coopération avec la Protection Civile, se préparent et pour lesquels ils comptent former les acteurs pour éviter le pire.