Les nécessaires ralentisseurs Aucun panneau de signalisation ne semble pouvoir mettre un terme à l'excès de vitesse des fous du volant qui ont tendance à appuyer un peu plus sur la pédale de l'accélérateur, notamment à l'approche des établissements scolaires. A l'entrée de l'école Larbi Tébessi de Taourga, le danger plane à chaque passage de ces chauffards. « Afin d'éviter toute mauvaise surprise, les responsables locaux devraient penser à la pose de ralentisseurs à proximité de cette école centenaire avant la rentrée scolaire », recommandent des habitants. La cité et ses ordures Malgré la mise en service de camions destinés au ramassage des ordures ménagères, certaines personnes, qui ne se soucient guère des normes d'hygiène les plus élémentaires, balancent leurs détritus à même les trottoirs à Dellys au lieudit la cité, située à proximité du stade communal. Ainsi, les citoyens s'autodétruisent en inhalant les odeurs nauséabondes de leurs propres ordures. Les autorités locales sont interpellées face à ce fléau destructeur. Le tournoi de tous les espoirs En perspective de la création prochaine d'une équipe communale de football à Taourga, il est prévu, cet été, l'organisation d'un important tournoi inter-villages et inter-quartiers. Ce tournoi, qui drainera à coup sûr les amateurs de football spectacle, sera sponsorisé par l'APC et les entreprises opérant à Taourga. Les organisateurs de cette importante manifestation sportive nous feront savoir en outre que des spécialistes avisés de la balle ronde seront invités afin de détecter les éléments susceptibles de faire partie de l'équipe tant attendue. Pour rappel, la commune de l'ex-Horace Vernet dispose d'un stade de 5000 places. Aménagement urbain Une opération de grande envergure est menée actuellement pour la « toilette » de la ville de Baghlia. Les visibles transformations, qui se sont opérées jusque-là, ont ajouté un plus attrayant à l'ex-Rebeval. Les pouvoirs publics ont consacré 280 millions de centimes pour l'aménagement d'un carrefour à l'entrée de la ville. Les responsables locaux nous ont exprimé leur ferme souhait de métamorphoser cette ville qui longe l'oued Sebaou, laissée longtemps à l'abandon. La stèle inachevée Les 100 millions de centimes débloqués pour la réalisation d'un stèle à l'entrée de la ville et d'une esplanade à proximité du siège de l'APC sont jugés par les autorités locales insuffisants. En effet, la somme en question n'a suffi que pour la réalisation de ladite Plazza et pour le terrassement et la clôture du monument susmentionné. De ce fait, la nécessité pour les pouvoirs publics de débloquer une autre enveloppe financière plus rationnelle s'avère des plus incontournables. Les martyrs de la région le méritent. Si les caisses de l'APC de Baghlia venaient à se renflouer, la stèle serait inaugurée, selon nos interlocuteurs, le jour anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Des projets au ralenti La réalisation des 200 logements destinés aux sinistrés du 21 mai 2003, connaît un retard incompréhensible. Les travaux sont toujours en cours, seulement, ils se font à la vitesse de la tortue. L'accélération du rythme de réalisation est indispensable au risque d'éveiller les torrents de la colère de ceux-là même qui ont fait preuve de patience à toute épreuve. Dans ce même chapitre, 130 logements sociaux participatifs (LSP) sont en cours de réalisation. Le promoteur n'est autre que l'EPLF de Tizi Ouzou.