La grève des intendants pénalise les élèves nécessiteux qui n'ont pas encore perçu l'aide financière à la scolarité. Cous refusons que nos enfants payent la facture des grèves des intendants et des fonctionnaires des services économiques dans les établissements scolaires. C'est trop, c'est trop !», ont affirmé, jeudi dernier, des parents d'élèves dans la commune de Sidi Ben Adda (Aïn Témouchent). Certes, cette grève déclenchée depuis le début de l'année scolaire 2014/15 a engendré des conséquences gênantes. Ainsi, après plus de 15 jours de la rentrée des classes, les parents des élèves démunis et nécessiteux dans les trois paliers n'ont pas encore perçu la prime de solidarité de 3.000 DA. Comment les parents arrivent-ils à subvenir aux besoins en affaires scolaires, habits et livres à quelques jours de l'Aïd El Adha ? En outre, les élèves ne possèdent pas totalement leurs manuels scolaires. Ceci a mis les élèves dans une rude épreuve pour suivre leurs cours, notamment pour les examens de fin d'année scolaire BAC et BEM et fin de la cinquième année primaire. D'habitude, ce sont les intendants qui ramènent le quota des livres auprès du centre de distribution des documents pédagogiques(CRDDP). Les directeurs de ces établissements se sont débrouillés pour procurer des manuels scolaires limités en quantité et en titres. Le président de la fédération des associations des parents d'élèves de la wilaya d'Aïn Témouchent, Mr Sellat Habib, estime qu'il «est inacceptable que nos enfants élèves soient victimes de la grève illimitée des intendants. La direction de l'Education aurait pu prendre ses précautions dès le début de la rentrée scolaire car elle était au courant de ce mouvement et de ses conséquences néfastes sur la scolarité des innocents élèves. Nous ne nous tairons pas».