Le CSC a été accroché lors de son dernier déplacement à Oran (2-1), samedi, pour le compte de la 5e journée du championnat de Ligue 1, pourtant face à un MCO remodelé et au bord de la crise. Les changements tactiques opérés par le coach Diego Garzitto n'ont pas permis au CSC d'éviter sa première défaite de la saison. Le 4-2-3-1 prôné par le club n'a pas porté ses fruits, malgré le bon rendement collectif de l'équipe. Guerrabis et Djaghbala sont les deux joueurs sacrifiés ce week-end par le coach franco-italien, après le nul à domicile du match précédent face au MCEE (2-2). Leurs remplaçants, Bahri et Rany, n'ont pas apporté le plus attendu. Après avoir perdu 5 points, le CSC est condamné à réagir face à l'USMA, jeudi prochain. Mais ce qu'il y a lieu de relever, c'est la déclaration du coach faite à la fin du match face au MCO. «Des choses anormales se sont passées avant ce match. Il y a des gens derrière tous cela qui se reconnaîtront», a déclaré Garzitto. Des mots qui renvoient à un malaise dans les vestiaires du CSC, même si le coach franco-italien refuse d'en dire davantage pour le moment. Selon des informations recueillies auprès d'une source proche du club, il s'agirait d'un problème entre le technicien et le président Bentoubal au sujet du défenseur central Lucas Rouabah, qui n'a pas encore trouvé ses repères mais qui bénéficie toujours de la confiance du coach. Bentoubal exercerait apparemment une pression sur Garzitto pour qu'il écarte, même momentanément, le joueur, ce qui ne plaît pas à l'entraîneur. Pour l'heure, alors que le club est en tête du classement, les choses semblent se confirmer. Le plus important pour le club est de surmonter rapidement ce passage à vide et de trouver les doublures pour combler l'absence des deux défenseurs centraux Berthé et Aminou Bouba, qui seront out face à l'USMA.