Les festivités marquant le 60e anniversaire du 1er Novembre seront à la hauteur de la Révolution et de ses hommes», a déclaré hier le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, lors de la présentation du programme commémoratif de l'événement. Pour lui, cet anniversaire «sera une occasion pour le secteur de poursuivre son action visant à transmettre le message de Novembre et des moudjahidine aux jeunes à travers l'exploitation à long terme de toutes les institutions et de tous les centres historiques, scientifiques et éducatifs du ministère».Placées sous le slogan de «Novembre de la liberté», les festivités du 60e anniversaire du 1er Novembre 1954 «seront à la hauteur de cette glorieuse Révolution et concerneront plusieurs secteurs dont les sports, la culture, l'éducation et l'enseignement supérieur», a encore indiqué le ministre, qui a détaillé le programme de cet événement qui doit durer une année et débutera à la veille du 1er novembre par une grande fresque historique intitulée «La grande épopée de l'Algérie», qui sera donnée au complexe Mohamed Boudiaf et verra la participation de 500 artistes et 50 techniciens. Le lendemain, un grand défilé populaire démarrera de la rue Hassiba Ben Bouali et ira jusqu'à la place des Martyrs, en passant par le boulevard Zirout Youcef. Ces festivités seront également l'occasion d'organiser, autour de l'histoire et de la Révolution, de nombreux concours historiques, culturels et sportifs, ainsi que de rendre hommage à des figures importantes de guerre d'indépendance. En outre, le ministre a décidé d'impliquer son département dans la réalisation de films autour du parcours militant de héros de la guerre de Libération comme Krim Belkacem, le colonel Lotfi et Larbi Ben M'hidi. Une première expérience avait été menée, avec le concours du ministère des Moudjahidine, lors de la réalisation du film Zabana. Par ailleurs, M. Zitouni a annoncé l'organisation d'un colloque international sur la torture et les massacres lors de la guerre de Libération, prévu éventuellement le 8 mai 2015. «L'histoire n'est certes pas l'apanage des moudjahidine, mais dans ce contexte historique, nous devons être les premiers», a-t-il affirmé.