Le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a tranché en faveur de la Fédération algérienne de football (FAF) dans le conflit qui oppose cette dernière au wali de Blida. La gestion de la tribune officielle, de la zone mixte et de la billetterie est du ressort de l'instance fédérale a-t-il déclaré, lors de son passage au forum de l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA). Par conséquent, c'est à la FAF qu'échoira la mission de confectionner les invitations lors des deux prochains matchs qui se joueront au stade de Blida, à savoir la finale de la Ligue des champions d'Afrique qui opposera l'ES Sétif à Vita Club (RD Congo), prévu le 1er novembre, et le match de la 5e journée des éliminatoires de la CAN-2015 entre l'Algérie et l'Ethiopie, prévu le 15 du même mois. Pour rappel, ceux qui ont suivi la rencontre Algérie-Malawi à la télévision algérienne ont été «stupéfaits» par l'image d'un président de fédération prenant siège dans une tribune «populaire» et non «officielle», comme de coutume. Finalement, c'était une manière pour Raouraoua de montrer son mécontentement vis-à-vis de la gestion qui en a été faite. Ce jour-là, la wilaya de Blida avait confectionné 300 invitations, alors que la FAF en avait fait de même. M. Tahmi a affirmé que la tutelle avait «invalidé» celles faites par la wilaya. En tout cas, pour que les uns et les autres ne soient plus confrontés au même problème, le ministère veut faire signer aux deux parties, FAF et OPOW, une convention. Mais là encore, apparemment, les choses ne vont pas au rythme souhaité. Sur un autre plan, le ministre des Sports a évoqué les futures CAN. D'emblée, il a rappelé, encore une fois, que l'Algérie n'est pas intéressé par l'édition 2015 dont l'organisateur, le Maroc, a demandé le report en raison de la propagation du virus d'Ebola. La CAF a contacté nombre de fédérations pour chercher un remplaçant au cas où le Maroc se désiste. La seule édition, indique Tahmi, pour laquelle l'Algérie est intéressée est celle de 2017. M. Tahmi signale que «le dossier algérien est solide». «C'est le même que celui déposé pour les éditions 2019 et 2021», a-t-il ajouté. Pourquoi donc pour ces deux dernières éditions il a été rejeté ? Le ministre laisse entendre que dans certains cas, ça dépasse le «purement sportif» et d'autres considérations entrent en jeu. Les mêmes considérations qui feront que la candidature de l'Algérie pour l'édition de 2017, qui devait être organisée par la Libye avant que ce pays ne se désiste en raison de la situation sécuritaire, peut être également rejetée.