La décision sera prise en concertation entre la FAF et le MJS Le samedi 23 août dernier, la Libye se désistait de l'organisation de la CAN 2017 pour raisons sécuritaires, annonçait la CAF alors que la FAF avait indiqué être prête une vingtaine de jours avant, à prendre le relais. Reste donc à savoir si vraiment l'Algérie est prête à remplacer la Libye ou pas, car les faits indiquent que le doute subsiste sur le sujet. A 15 jours de la clôture du délai fixé par la CAF (30 septembre) pour la présentation de la candidature à cette édition et lors de sa visite au Centre sportif de Ghermoul en marge de la réunion avec les DJS, représentant 23 wilayas du pays, le quotidien El Watan a rapporté que le ministre des Sports, Tahmi, avait annoncé que «l'Algérie ne se portera pas candidate pour l'organisation de la CAN de football 2017. Cette décision n'est pas liée à la mort tragique du joueur Albert Ebossé, mais parce que nous sommes candidats à l'organisation des éditions de la Coupe d'Afrique des nations 2019 et 2021», a déclaré le professeur Tahmi. Ce qui contredit la déclaration du président de la FAF, au début du mois d'août dernier. En effet, lors du forum de l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (Onjsa), le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, avait annoncé au début du mois d'août dernier que «l'Algérie est prête à remplacer la Libye dans l'organisation de la CAN 2017, je pense que nous avons tous les moyens d'abriter un tel événement. D'ailleurs, la dernière visite d'inspection de la CAF en Algérie a été positive. Mais nous n'en sommes pas encore là, puisque le Comité exécutif de la CAF se penchera sur la question lors de sa prochaine réunion», avait alors fait remarquer le premier responsable de la FAF. Pays hôte de la CAN 2017, la Libye qui traverse depuis quelque temps une crise sécuritaire a décidé de se désister. Ce qui pousse le Comité exécutif de la CAF, lors de sa prochaine réunion, le 19 septembre prochain à Addis-Abeba (Ethiopie), à lui retirer l'organisation. «Il s'agit d'une réunion annuelle où il sera question également de l'attribution de la CAN 2019 et 2021, pour lesquelles l'Algérie est candidate. Si la CAF retire l'organisation de la CAN 2017 à la Libye, l'Algérie ne sera pas logiquement en lice pour les éditions de 2019 et 2021. Je tiens à préciser que pour la CAN 2017, le suppléant de la Libye doit être un pays membre de l'UNAF (Union nord-africaine de football).» Il est important de signaler qu'un nouveau pays-hôte sera désigné par la CAF au cours de l'année 2015. Et aux dernières nouvelles, le quotidien Echourrouk a rapporté dans son édition d'hier, une déclaration de Tahmi à Bordj Bou Arréridj annonçant qu'il attendait le retour de la délégation de la FAF de l'Ethiopie pour se réunir et être fixé officiellement sur ce dossier. Il faut savoir que les dossiers de la CAN 2019 et de la CAN 2021 ont été déposés se basant sur cinq stades (5-Juillet, Baraki, Douéra, Annaba et Oran) alors qu'en réserve il y a le stade Tchaker à Blida et le stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Il faut juste savoir que la CAF a déjà prévenu qu'en raison du court délai, elle sélectionnera «un pays hôte possédant déjà l'essentiel des infrastructures et facilités requises (stades, terrains d'entraînement, hébergement, voies de communication...)». Reste donc d'abord à savoir si l'Algérie est intéressée par l'idée de remplacer la Libye ou maintiendrait-elle ses deux candidatures pour l'une des éditions 2019 ou 2021?...