A quelques semaines de la rentrée scolaire 2006/2007, le monde syndical, principalement celui des travailleurs de l'éducation (SETE) connaît une grande agitation fruit « d' un long silence, doublée de mépris tant par la centrale syndicale que par les responsables de l'éducation concernés », lit-on dans une déclaration. La même source indique que : « rien n'a été jusque là entrepris pour valoir la transparence dans la gestion de la commission des oeuvres sociales et atténuer ainsi les appréhensions en l'absence de résultats de l'enquête entreprise en novembre 2005 ». Toujours sur le registre de la dénonciation, les protestataires réunis le 10 juillet au niveau du siège de l'union territoriale, évoquent « l'indifférence des responsables de l'éducation qui continuent de travailler en étroite collaboration avec le SG déchu en dépit du retrait de confiance signifié à l'ex secrétaire général du SETE, en date du 13 novembre 2005 ». Les protestataires parlent « d'une situation déplorable dans le secteur ainsi paralysé du fait d'une inactivité qui dure depuis des mois » non sans faire état de « décision unilatérale voire floue sans consultation des représentants des travailleurs s'agissant de la désignation des membres de la structure de gestion des oeuvres sociales. » A l'appui de leurs protestations, les syndicalistes font état de « connivence de la structure de gestion avec l'ex SG du SETE déchu » et plus grave encore « d'iniquité dans la distribution de cartes de séjours aux camps d'été à des personnes hors secteur. » Dans la foulée, la gestion des fonds de la commission des oeuvres sociales ressurgit et « les conséquences générées sur la situation des enseignants ainsi privés depuis une année des bienfaits de certains services. Les lenteurs mises par la centrale syndicale à trouver des solutions aux structures de l'UGTA, à commencer par la recomposition du bureau de wilaya – UGTA ou sa réélection du fait du décès de son premier responsable » reste un motif supplémentaire de cette montée au créneau. Griefs pour lesquels il est demandé « la révision de la composante de la structure de gestion des oeuvres sociales, l'ouverture d'une enquête profonde sur l'opération séjour touristique 2006. »