Un autre corps d'enseignants observera une grève. Le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (PEPM) entamera un débrayage à partir d'aujourd'hui, en optant pour trois jours par semaine renouvelables. Le personnel de plus d'une quarantaine d'établissements de formation paramédicale suivra le mouvement. Dans l'après-midi du dimanche dernier, la réunion avec le ministère de la Santé n'a pas abouti à éviter la contestation, regrettent des syndicalistes «Conformément à la loi 90-02 du 6 février 1990 modifiée et complétée relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l'exercice du droit de grève ; considérant la non-prise en charge de nos revendications clairement exposées et rediscutées en commission mixte, nous informons que la grève débute ce 4 novembre (aujourd'hui, ndlr), comme stipulé dans le préavis déposé le 26 octobre 2014», a indiqué, hier, Hachimi Mecherri, membre du syndicat. Précédemment, «le bureau national a été reçu par le ministre et par les différentes directions constituées en commission mixte. Aucune promesse, tenue sine die, n'a été concrétisée à ce jour malgré toutes les argumentations apportées par le PEPM», explique le syndicat. Le PEPM soulève divers points de revendications, entre autre ceux relatifs à «la prime de contagion, élargie aux professeurs de paramédical en activité ; le dossier de titularisation des PEPM stagiaires et l'ouverture des postes supérieurs». Dans le même sillage, le PEPM souhaite «la reconnaissance pédagogiques du diplôme de PEPM ; la régularisation du dossier de formation des formateurs et des filières paramédicales ; la révision des statuts des instituts de formation ; ainsi que l'octroi de plusieurs primes d'encadrement des mémoires et pratiques».