Cité Boussouf, les 10 ralentisseurs de trop Après l'accident qui a couté la vie à un sexagénaire, la semaine précédente et les protestations qui s'en sont suivies, les autorités locales, n'ont pas trouvé mieux que de disposer plus d'une dizaine de ralentisseurs dans les deux sens, des dos d'âne tellement mal faits qu'il devient pratiquement impossible aux automobilistes de les franchir, sans marquer un arrêt presque total. Du coup et connaissant l'important trafic routier de cet axe, puisqu'il s'agit de la RN 5, la circulation est devenue bouchonnées à longueur de journée. Optant pour des solutions pour parer au plus pressé, les responsables tombent dans la facilité, ignorant qu'avec ce type de décisions, c'est d'autres problèmes, souvent plus dangereux qu'ils provoquent. Des usagers de ce tronçon s'offusquent de cette solution qu'ils jugent anarchique, voire méprisante. L'un d'eux nous dira : «Certes le tronçon est dangereux pour les piétons qui le traversent, mais est-ce la faute aux automobilistes ? Nous avons demandé qu'il y ait une passerelle pour que le piéton soit réellement protégé, mais avec ces ralentisseurs, ce sont d'autres contraintes qui vont pénaliser les automobilistes, gratuitement et sans résultat efficace.» Une etude «adaptée» pour l'extension du tramway Le bureau d'études espagnol Idom-Tech, chargé de l'étude technique de la première ligne d'extension du tramway de Constantine, présentera dans moins de 15 jours la maquette «adaptée» de ce projet pour permettre le lancement en travaux, a indiqué le wali, Hocine Ouadah, dimanche à l'APS. Des observations et des réserves avaient étaient émises lors de la présentation d'une première «mouture» par ce bureau d'études qui soumettra dans deux semaines une étude finale de cette extension vers l'aéroport Mohamed-Boudiaf et Ali Mendjeli, a souligné le wali, précisant qu'Idom-Tech avait présenté trois variantes qui ont été «minutieusement examinées» par les services concernés. Les travaux de la première ligne d'extension du tramway de Constantine, avaient été provisoirement attribués, en mai 2014, à un groupement algéro-franco-espagnol, pour un montant de plus de 34 milliards de dinars et un délai de réalisation de 35 mois.