Le phénomène du manque de main d'œuvre dans la wilaya de Mascara fait parlé de lui. «Il y a des jeunes qui refusent de travailler. Certains ne demandent que des postes de gardiens ou d'agents de sécurité», dira une source de l'Anem. Et d'ajouter: «80 % des emplois sont offerts par des entreprises du de bâtiment et des travaux public (BTP). Malheureusement, une grande partie des demandeurs d'emploi déclinent purement et simplement ces offres». Afin de faire face au manque de main d'œuvre, notamment la qualifiée, plusieurs entreprises du BTP ont fait appel à une main d'œuvre étrangère. Selon les données en notre possession, la wilaya de Mascara a enregistré, durant 2013, l'arrivée de 759 ouvriers issus de 11 nationalités dont des Chinois, des Portugais, des Espagnols et des Italiens. Même le secteur de l'agriculture souffre de cette situation. Tout le monde se plaint, producteurs et fellahs, du manque flagrant de main d'œuvre pour les travaux agricoles. «C'est le rôle des centres de formation professionnelle qui manque de stratégie», dira un oléiculteur. Dans ce contexte, les responsables du secteur de la formation professionnelle et ceux de la direction de l'Education ont été sommés à mettre en place une stratégie à court terme afin d'en finir avec le mot «exclusion du système scolaire» et d'encourager «l'orientation vers la formation professionnelle». Objectif : «réduire le taux du chômage et encourager les jeunes à apprendre des métiers».