Accueillant toujours ses adversaires en dehors de Tizi Ouzou et sans public, les Canaris de la JSK avaient à cœur d'enregistrer leur premier succès de la saison «à domicile», même si la mission, hier, n'était pas aisée face au récent champion d'Afrique, l'ES Sétif, dans un match choc en ouverture de la 10e journée du championnat national de Ligue 1. Sous la conduite du Corse François Ciccolini, en quête d'une seconde victoire de suite après l'éclatant succès du week-end dernier face au MCA, les Canaris entament la partie tambour battant et se créent une multitude d'occasions dangereuses par Si Amar (6'), Ziti (7'), Moulay (9') et Benlamri (14'), mais la JSK rate à chaque fois l'ouverture du score, notamment lors de cette action de Si Amar (19') qui échoue devant une cage vide, après avoir fait le plus dur en éliminant deux défenseurs et le portier Khedairia. Sous pression, les Sétifiens, qui se contentent de défendre, se procurent la première occasion à la 24', qui a failli faire mouche, avec ce lob de Belameiri qui voit le poteau droit sauver Doukha d'un but certain. La domination des Canaris sera récompensée une minute plus tard, par Youcef-Khoudja, suite à une puissante frappe déviée de la main par un défenseur, mais l'arbitre accorde le but. Les Sétifiens réagissent suite à ce but par deux occasions notables : la première de Benyetou (38') et la seconde sur un coup franc de Zerara (41') sans pour autant parvenir à niveler la marque.La seconde période sera différente de la première, puisque ce sont les visiteurs qui prennent en main le match, devant une JSK qui se contente de défendre son léger avantage. Les Sétifiens dominent la seconde période avec plusieurs occasions ratées par Boukria (50'), Benyettou (55') et Zerara (63'). L'Entente finit par trouver la faille et niveler la marque à six minutes de la fin du match par l'entremise du rentrant Dagoulou, privant ainsi les Canaris de leur premier succès «à domicile». La JSK, qui paie cash les nombreuses occasions nettes ratées par ses attaquants, notamment en première période, aurait pu perdre le match sans que personne ne crie au scandale, n'était ce ratage de Benyetou dans les arrêts de jeu.