Les commerçants du marché informel de Bachedjarah et les services de sécurité jouent, ces derniers jours, au chat et à la souris. Chassés du « marché » de Bachedjarah qui n'est autre qu'une grande rue, censée être parcourue par des véhicules, les vendeurs à la sauvette semblent guetter le départ des policiers afin de reprendre possession des lieux. Cette situation a été à l'origine d'un curieux spectacle avant-hier. D'un côté, des véhicules de police stationnés à l'endroit même où se trouve habituellement le marché, et de l'autre, des marchants debout devant des charrettes débordant de marchandise attendant, dans une rue mitoyenne, le départ probable des policiers. Les marchands à la sauvette pas très discrets, du reste, semblent plus ou moins confiants quant au départ de la police. Il faut dire aussi que les policiers ne paraissent pas quitter les lieux de sitôt au vu de leur nombre sur place. Signalons que les habitués du marché de Bachedjarah ont été chassés par les services de sécurité, il y a quelques jours, avant de réoccuper les lieux. Il y a lieu d'attirer l'attention sur le fait que le marché informel de Bachedjarah représente un véritable casse-tête aussi bien pour les autorités que pour les riverains qui en sont arrivés aux mains avec ces vendeurs à la sauvette, il y a quelques années.
