Les travailleurs de la justice affiliés à la fédération nationale du secteur de la justice s'organisent en vue de protester dès le mois prochain contre des conditions socioprofessionnelles défavorbales et un secteur dominé par “une classe totalitaire, soucieuse uniquement de son devenir”. Parmi les revendications de la fédération qui dépend du syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), on retient : le départ immédiat et le jugement des responsables auteurs de graves dépassements à l'égard des travailleurs du secteur. On cite comme exemple dans le communiqué rendu public , dimanche 09 novembre ,le cas de Boudjmaa Oudia ,directeur général des ressources humaines, victime de ces dépassements car suspendu depuis février 2011.
Une autre revendication dans le communiqué concerne les syndicalistes suspendus qui n'ont pas été réintégrés...Rappelons qu'en 2011 et à l'occasion d'un large mouvement de protestation dans les corps communs de la justice et les grefiers, des syndicalistes, notamment des greffiers ont été suspendus et ils se retrouvent au chomage jusqu'à ce jour.
D'autres revendications, plus materiels sont listés dans le communiqué. Il s'agit notamment de la revendication d'un saliare à 90 000 da, que le statut des corps communs de la justice soit reconsidéré et leur salaire de base augmenté de 100 %. Le syndicat demande aussi des facilitations d'accès pour les travailleurs de la justice, aux différentes formules de logement... Ils veulent aussi la révision du système disciplinaire , de la promotion et de la répartition des postes de responsabilité ... En outre parmi les 18 revendications, le syndicat demande à ne plus dépendre de la fonction publique mais du ministère de la justice.
Le responsable de la fédération Mourad Gheddia, demande, enfin à ce que les voix de dialogue soient ouvertes aux "vrais représentants des travailleurs du secteur de la justice".