La ministre de l'Education, Nouria Benghabrit mise sur la qualité de la formation des enseignants. C'est ce qu'elle a expliqué lors d'un point de presse tenu à Oran. En déplacement à Oran, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a évoqué les réformes qu'elle est en train de mener dans son secteur. Lors d'un point de presse, la ministre a souligné en substance que l'amélioration de la qualité de la formation des enseignants est le cœur des réformes. «Nous avons lancé, depuis début novembre, des réformes avec la participation notamment de l'inspection générale de la pédagogie. Le premier chantier s'est décliné par la formation des inspecteurs dont l'un des rôles majeurs est d'assurer l'accompagnement des enseignants et de contribuer dans la formation et l'encadrement de ces derniers. L'amélioration de la formation est axée sur les méthodes pédagogiques et sur les nouveautés dans les programmes», indique-t-elle. «Le deuxième axe concerne la réécriture des programmes de deuxième génération que nous avons entamée. La troisième dimension des réformes concerne la recherche puisque nous ne pouvons rien améliorer sans identification et connaissance des carences du secteur de l'éducation. Ce chantier est mené avec la collaboration de l'Institut national de recherche en éducation dont nous souhaitons améliorer le statut pour l'élever au rang d'EPSP», poursuit-elle. A la question de savoir si son département ministériel réformera le contenu des programmes de formation des enseignants, Mme Benghabrit a expliqué que «parmi les modules intégrés dans le contenu figure notamment la compétence dans la gestion de la classe». «Aujourd'hui, dit-elle, en dehors de leurs compétences professionnelles, beaucoup d'enseignants éprouvent des difficultés en matière de management de la classe». Répondant à une question sur la grogne de certains syndicats, la ministre a estimé que «les discussions avec les partenaires sociaux sont ouvertes». «Nous avons rencontré deux syndicats et des intendants dans certaines wilayas. Nous sommes ouverts au dialogue et nous écoutons les doléances soulevées. Certaines questions dont notamment la progression de carrière, peuvent être réglées, d'autres sont en cours de discussion avec les syndicats pour trouver des solutions», affirme-t-elle.