Les ambassadeurs de la Corée du Sud, du Portugal et du Mexique se sont rendus, récemment, à l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB), à Alger, dans le cadre du développement de la coopération scientifique et pédagogique. Ainsi, le recteur de l'USTHB a reçu, le 13 juin, l'ambassadeur de la Corée du Sud avec une délégation de l'Université de l'information et de la communication, conduite par sa rectrice. L'université sud-coréenne est une institution de formation post-graduée et de recherche créée il y a dix ans par le gouvernement coréen pour renforcer les relations avec les grandes entreprises d'informatique et de télécommunications. Installée à Daedoek Science Town (la ville de la science), ses laboratoires travaillent avec les grandes entreprises coréennes comme Samsung et Internationales. Une convention a été signée avec l'USTHB pour l'accueil de chercheurs et la préparation de doctorats. Le 9 juillet, l'ambassadeur du Portugal a été reçu à l'USTHB pour tisser des projets de coopération. Avec l'université de Porto, une convention permettra le développement des relations entre les laboratoires de génie civil, dans un premier temps, et, ultérieurement, dans les différents autres laboratoires de l'USTHB. Sur le même registre, un échange fructueux d'informations a eu lieu avec l'ambassadeur du Mexique pour explorer les possibilités d'échanges. Ces accords, rappelons-le, s'ajoutent à ceux signés en février avec l'Université nationale technique de l'Ukraine, et en avril, avec l'université de Coventry (Grande-Bretagne), et ceux déjà existants avec des universités françaises, espagnoles et italiennes, etc. A signaler, également, qu'un campus numérique francophone (CNF) est en voie d'achèvement pour développer l'accès à l'information scientifique et technique et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication. Il est à rappeler que le président de la République a inauguré, en avril dernier, le nouveau bâtiment d'informatique pour répondre à la forte demande de formation dans ce domaine. Une école doctorale en informatique fonctionne depuis cette année avec la collaboration de plusieurs universités étrangères.