Fin de campagne électorale, jeudi, du seul candidat à la tête du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad. Les élections sont prévues le 27 novembre prochain. Unique candidat à la présidence du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad, patron du groupe ETRHB, a clôturé, jeudi à Alger, sa campagne en vue de succéder à Réda Hamiani. Ali Haddad, soutenu par un important parterre de patrons, mais aussi de ministres, a réitéré ses engagements en vue de faire du FCE «un pôle de représentation», voire «un leader dans le paysage patronal». Le candidat à la succession de Réda Hamiani à la tête du FCE souhaite fonder son projet pour cette association patronale sur cinq piliers essentiels. Ali Haddad souhaite, entre autres, «organiser une connexion adroite et pertinente avec les pouvoirs publics», parvenir à «une meilleure connexion, en interne, entre les membres du FCE» et agir à même de faire de son organisation «un pôle représentatif de l'entreprise». Mais il a une ambition première : «Apporter ma pierre angulaire à une réelle représentation du patronat algérien.» L'un dans l'autre, l'orateur fait donc de deux objectifs son axe central de travail à la tête du FCE : connecter étroitement son organisation aux pouvoirs publics et l'organiser en interne. A la veille de sa nomination comme président du Forum des chefs d'entreprises, le patron de l'ETRHB dit vouloir «contribuer à ma manière au renouveau économique» du pays. Dans la foulée de ses appels au gouvernement d'être auprès des entreprises, Ali Haddad ambitionne de «faire du développement un enjeu collectif». «Les institutions ne peuvent qu'être avec nous», souligne-t-il. Une telle connexion permettra au FCE, selon lui, de «contribuer à la confection des solutions aux différentes problématiques». Et c'est en jouant sur cette corde qu'il entend travailler pour «la promotion de l'entrepreneuriat privé», dit-il. Dans cette quête permanente de croissance et de développement économique, Ali Haddad juge indispensable de mettre en place un plan d'investissement, avec comme seule prévision au compteur d'atteindre un taux de croissance de 8 à 10% dans les dix années à venir. Jeudi soir, lors du discours de clôture de sa campagne, le candidat à la présidence du FCE a une fois de plus appelé le gouvernement à lutter contre l'informel par des mesures qu'il veut «courageuses». L'objectif ? Assainir l'environnement direct de l'entreprise et permettre à l'initiative privée de concourir efficacement au développement économique, estime le tribun. Dans sa liste des 15 engagements qu'il entend tenir, Ali Haddad plaide pour l'ouverture à l'initiative privée de certains secteurs d'activité, dont le transport aérien et maritime ainsi que le secteur bancaire et financier. La campagne du patron de l'ETRHB a été ainsi clôturée dans une ambiance festive, enveloppant bon nombre du staff gouvernemental. Les élections sont prévues le 27 novembre prochain.