L'un des hommes d'affaires les plus puissants d'Afrique M.Haddad est la personne la plus indiquée par rapport à sa position professionnelle. C'est un industriel. L'expérience qu'il a dans son groupe lui permettra de mener le Forum à des résultats très positifs dans l'avenir. Devant dix ministres, des walis, des ambassadeurs, des hommes d'affaires, syndicalistes... Ali Haddad, ce fils d'Azzefoun, l'un des hommes d'affaires les plus puissants d'Afrique, a clôturé, dans la soirée d'hier, sa campagne électorale pour la présidence du FCE avec un meeting à l'hôtel El Aurassi dans la capitale. Devant une salle archicomble, l'événement «Haddad» reste une première dans le monde des affaires en Algérie. Dans une ambiance de fête, la clôture de sa campagne est entamée d'abord, par un reportage sur l'ensemble de ses rencontres organisées notamment à Oran, Hassi Messaoud, Constantine, Ghardaïa,... comme pour raconter l'histoire de l'homme, Ali Haddad. Juste après cette diffusion suivie d'applaudissements, Ali Haddad monte sur scène, l'unique candidat à succéder à Réda Hamiani à la présidence du Forum des chefs d'entreprise est entré directement dans le coeur de ses ambitions; son projet! Il a commencé d'abord, par donner les cinq axes de son programme, en l'occurrence «l'organisation d'une connexion adroite avec les pouvoirs publics, faire du Forum le pôle représentatif de l'entreprise et d'organiser une véritable proximité avec les adhérents, la continuité d'une parole plus forte pour le FCE et enfin la libération de l'initiative avec la promotion de l'entrepreneuriat». Ali Haddad, pendant près d'une heure a présenté son programme. «L'axe central sur lequel doit se fonder notre plaidoyer est le document intitulé 50 propositions du FCE pour un nouveau pacte de croissance», a-t-il lâché. Pour ce grand patron du groupe du BTP, Il s'agit surtout «d'agir pour faire du forum le pôle représentatif de l'entreprise algérienne». «J'appelle tout le monde, comme l'a fait le président Bouteflika le 27 avril dernier, à travailler pour l'Algérie dont ont rêvé nos héros martyrs», a lancé Ali Haddad en clôturant son intervention. Madjid Sidi Saïd était aussi parmi les intervenants. D'ailleurs, ce dernier a déclaré: «C'est un grand honneur d'être au sein de cette auguste assemblée» et d'ajouter «je t'invite, Ali, à agir pour l'épanouissement de la dimension sociale de l'entreprise et la formation professionnelle». La soirée d'hier était aussi le théâtre d'un riche débat qui s'est ouvert à l'ensemble des invités. Ali Haddad a formulé par la même occasion 15 engagements. L'on peut citer son engagement à «fédérer toutes les entreprises petites, moyennes et grandes, à renforcer le dialogue avec les pouvoirs publics et les partenaires sociaux, à mobiliser les chefs d'entreprise pour qu'ils fassent entendre leur voix, oeuvrer pour l'ouverture à l'initiative privée des secteurs tels que le transport aérien, le transport maritime de voyageurs et de marchandises, le secteur bancaire et financier qui restent encore fermés pour l'entreprise algérienne, etc.» Enfin, l'intervention de Abdelkader Ezzraïmi, P-DG de SIM (agroalimentaire) a tout résumé. «Le FCE devait se rajeunir d'une part, et d'autre part, M.Haddad est la personne la plus indiquée par rapport à sa position professionnelle. C'est un industriel. L'expérience qu'il a dans son groupe lui permettra de mener le Forum à des résultats très positifs dans l'avenir», a-t-il témoigné.