À l'instar d'autres villes algériennes, la zone touristique d'Aïn El Turck ne déroge pas à la règle en termes de flambée du prix de l'immobilier. Etant prisée par sa situation géographique, notamment sa proximité avec la ville d'Oran, Aïn El Turck est en passe de devenir une des communes des plus chères d'Algérie, du moins de l'Ouest algérien. Le mètre carré qui se négociait auparavant à 5000 DA, a atteint le pic de 100000 DA, voire 150000 par endroits, tels Trouville, St Germain, Paradis-plage. La rareté des assiettes foncières a été un des facteurs prépondérant dans cette flambée. Le bâti, lui aussi, a vu son prix s'envoler, passant du simple au quintuple en l'espace de quelques années seulement. L'exode rural et la décennie noire sont cités comme étant à l'origine de cette envolée. Pour l'exemple, un appartement de type F3 se négocie autour de un milliard de centimes, pour un F4, faudra rajouter entre 4 et 500 millions de centimes. Quant aux maisons de maitres et villas, les prix varient de deux milliards et demi à sept milliards. Outre la spéculation qui fait grimper les prix, il y a cet engouement pour la région de la part de citoyens algériens des autres wilayas, qui n'hésitent pas à mettre le prix pour une seconde résidence pour leurs vacances.