Les résultats des recherches sur la planète Mars ont de l'impact sur notre planète Terre. C'est Noureddine Melikechi, chercheur responsable de l'équipe de recherche de la Nasa ayant pris part au projet Curiosity pour l'exploration de la planète Mars, qui l'a confirmé. Ce chercheur d'origine algérienne a démontré, lors d'une conférence animée hier à l'université de Boumerdès, que ces résultats sont utilisés pour le dépistage précoce du cancer des ovaires, un cancer qui n'a de symptômes que lorsqu'il arrive à un stade très avancé. Désormais, le dépistage de ce cancer est possible bien que, jusque-là, le test n'ait été appliqué que sur des souris. Mais d'après le physicien, le test demeure fiable. D'autant plus que l'expérience sur le dépistage précoce du cancer de la prostate a donné des résultats satisfaisants. Il s'agit de l'analyse d'un échantillon composé du sang des personnes atteintes du cancer et d'autres non. Cet échantillon a été proposé par des services hospitaliers à ces chercheurs sans aucune idée préalable sur l'état de santé des personnes concernées. Le test pour le diagnostic du cancer de la prostate est fiable à 100%. Selon M. Melikechi, qui s'appuie sur les statistiques établies par la société américaine du cancer, 40% de la population peut être touchée par l'un des différents cancers. Après avoir établi l'existence d'éléments de vie sur la planète Mars à l'instar de l'eau, ce physicien n'a pas manqué de plaider pour la nouvelle médecine, à savoir la médecine personnalisée qui s'appuiera sur l'étude des nanoparticules (particule ultrafine), une technique utilisée pour prouver l'existence d'éléments de vie sur Mars. Ainsi, l'analyse du sang à l'échelle moléculaire permettra de déterminer si la personne est prédisposée au cancer ou pas. «Bien qu'il joue un rôle, l'environnement n'est pas la cause principale du cancer», considère ce membre de la mission Curiosity qui insiste sur l'aspect génétique de cette maladie. Questionné au sujet de la recherche scientifique en Algérie, l'ex-étudiant de l'USTHB, estime qu'il n'y a que les chercheurs qui travaillent en Algérie qui peuvent établir des constats sur l'état de la recherche en Algérie.