Les étudiants de la faculté des hydrocarbures et de chimie de l'université de Boumerdès se sentent lésés par les nouvelles procédures de recrutement à Sonatrach et ses filiales. Certains affirment que leurs chances de se faire embaucher dans cette importante entreprise pétrolière sont très minimes par rapport aux années 1990. «Auparavant nous étions avantagés, mais maintenant nous avons les mêmes chances que les ingénieurs d'autres spécialités car la plupart des nouvelles recrues se fait par le bais de l'Institut Algérien de pétrole qui organise des concours d'accès à Sonatrach chaque année», expliquent certains plaignants, au chômage depuis plus de deux ans. «Auparavant, il y avait une convention qui a été signée entre le ministère de l'Energie et l'ex-INH (institut national des hydrocarbures) qui porte sur le recrutement prioritaire des diplômés dans le domaine du pétrole. Mais ladite convention a gelée en 1998 sans aucune raison valable», déplorent-ils. D'autres trouvent illogique de les mettre sur le même pied d'égalité avec des étudiants ayant suivi des études en génie mécanique ou en génie civil. «Si cela est normal, je me demande à quoi servent les facultés d'hydrocarbures et de chimie de Boumerdès et de Ouargla», s'interrogent-ils.