Les services de la direction des transports de la wilaya d'Alger ont présenté, depuis le début de l'année, 151 chauffeurs de taxi devant la commission de discipline, indique-t-on auprès de cette administration de la wilaya. Les infractions sont principalement liées au refus de prise en charge, au jumelage, précise le directeur des transports terrestres au niveau de la direction, Ali Mohammedi. Les chauffeurs encourent de 8 à 30 jours de fourrière, suivant la réglementation en vigueur. La direction des transports reçoit les rapports de sa «brigade d'inspecteurs», de policiers mais aussi des plaintes clients, qui se sentent lésés, signale le directeur des transports terrestres. Les clients ont souvent rouspété contre des «taxieurs» qui n'ont pas toujours «bonne presse». Le métier continue, toutefois, d'attirer de nouveaux postulants. Depuis la relance, en 2010, de l'opération d'obtention de l'autorisation d'exploitation du service de taxi, plus de 20 000 demandes ont été déposées à la Direction des transports d'El Biar. Une vingtaine de sociétés sont actuellement en service. L'opérateur Tahkout, déjà présent dans le transport universitaire, a décidé, lui aussi, d'investir ce créneau. Quelque 14 000 chauffeurs de taxi sont opérationnels.