Les autorités ont promis un programme complémentaire de relogement au profit des familles qui vivent dans des conditions précaires à «Chabat», «Ghazal», et «Ras El Aïn». Aucune mesure n'a pu mettre fin au phénomène des constructions illicites à Oran. Les bidonvilles de Ras El Aïn, les Planteurs, Kouchet El Djir sont considérés comme les plus anciens du pays. Ce quartier a pris une dimension suite à un exode rural massif à partir des années 70. Selon une récente déclaration du wali d'Oran, «rien qu'au niveau des Planteurs, Ras El Aïn, et Kouchet El Djir, prés de 41000 constructions illicites sont dénombrées». En 2005, une enquête a été lancée pour reloger prés 12000 familles avec la collaboration de la Banque mondiale. Le mois dernier, prés de 500 familles des Planteurs ont été relogées dans la commune de Hassi Bounif. Les services de la wilaya ont rassuré la population de ce quartier que les opérations de relogement se poursuivront en fonction de la disponibilité des logements et des programmes en cours de réalisation pour cette zone d'Oran. Il a été aussi prévu l'inscription d'un programme complémentaire pour permettre le relogement d'autres familles qui vivent dans des conditions précaires au niveau des terrains «Chabat», «Ghazal», «le Bon» et «Ras El Aïn» pour en finir avec le phénomène d'habitat irrégulier au niveau de ce quartier. Dans le même cadre, l'entreprise qui devra prendre en charge les travaux de 900 logements sociaux à Misserghine au profit des habitants des Planteurs, vient d'être installée. Ce projet en souffrance, depuis des années, entre dans le cadre d'un programme de réalisation de 6000 logements RPHP inscrit au titre de l'année 2006 avec la contribution de la Banque mondiale, dont 300 logements à El Braya, 700 à Bousfer, 800 à Sidi Benyebka, 1000 à Chéhairia et 1000 à Benfréha.