En attendant l'entrée en vigueur du projet concernant la réhabilitation des locaux commerciaux à l'abandon, les habitants d'Arzew ont constaté le retour des vendeurs à la sauvette, notamment au niveau de l'esplanade de Palestine, au centre ville. Ces marchands ambulants ont « officialisé » leurs activités commerciales informelles en jouxtant anarchiquement les grandes artères. Ils investissent les lieux publics en exposant des produits de tout genre (effets vestimentaires, appareils électroménagers, ustensiles de cuisines…), défient l'interdiction d'exercer, décidée par les autorités locales avant les émeutes du 25 octobre 2005 et imposent une concurrence déloyale aux commerçants détenant un registre de commerce. Devant le non-respect des lois régissant le commerce de l'habillement et de l'électroménager, il est devenu difficile pour les responsables locaux d'appliquer la taxe sur l'exploitation des espaces. La plupart des vendeurs à la sauvette ont déclaré qu'ils ont déjà formulé des dossiers de demande d'un local commercial, cependant leurs demandes ont été rejetées par la commission ad-hoc de l'APC. D'ailleurs, même les locaux qui ont été réservés pour ce type d'activités n'ont jamais été exploités, suite à la polémique qui opposait les commerçants de l'ancien marché du centre-ville aux membres de la dite commission. Notons qu'Arzew comprend actuellement plus de 116 infrastructures commerciales.