Alors que l'Algérie est classée 100e sur 175 pays par l'indice 2014 de perception de la corruption (IPC), élaboré par l'organisation Transparency International, rendu public mercredi dernier, avec une faible note de 3,6 sur 10, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a affirmé, hier à Alger, que «toutes les affaires de corruption présentées devant la justice seront enrôlées lors des prochaines sessions criminelles en vue d'en juger les auteurs», et cela «après finalisation de leur examen par la justice», a précisé le ministre lors d'une déclaration à la presse, en marge de la séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Concernant les procédures judiciaires engagées à l'encontre des deux terroristes Amari Saifi, alias Abderrezak El Para et Hassan Hattab, poursuivis pour enlèvement de touristes en 2003, M. Louh a indiqué que «cette affaire est devant la justice qui doit se prononcer à son sujet».