Lansari Fatma, qui a hérité de ses ancêtres le métier de la maroquinerie et le travail du cuir, estime que la création d'une tannerie à Tamanrasset ouvrira grandes les portes aux artisans de cette région touristique, notamment ceux désirant investir dans ce créneau juteux, mais qui en sont dissuadés en raison de la cherté de la matière première. «Nous comptons plus d'une vingtaine de femmes qui font du tannage traditionnel à In Zaouen. Avec un peu de formation et d'égard, elles contribueront, sans nul doute, au lancement de cette tannerie, d'autant que les autres conditions s'y prêtent parfaitement. Capable de faire des miracles, l'artisan de Tamanrasset ne manque que d'encadrement et de moyens», a-t-elle déclaré.