Dans la zone de Belhacel qui compte pas moins de 145 parcelles, toutes attribuées, seuls 34 lots sont réellement exploités, soit à peine 23% de la superficie disponible. Avec ses grandes potentialités hydriques et agricoles, Relizane est en passe de se positionner en un réel pôle industriel même si des carences sont constatées au niveau des différentes zones d'activité, notamment en matière de viabilisation ou en ce qui concerne le détournement du caractère des sites. Au chef-lieu de wilaya, la zone de Belhacel qui compte pas moins de 145 parcelles, toutes attribuées, seulement 34 lots sont réellement exploités, soit à peine 23% de la superficie disponible. «Nous avons exhorté tous les opérateurs concernés par la zone de monter leurs fabriques et pas plus tard qu'hier nous avons constaté de visu que des travaux dans ce sens ont été lancés», a souligné le directeur de la PME. Cependant à Relizane, il semble que les investisseurs sont attirés par les opportunités du nouveau parc industriel créé non loin du tracé de l'autoroute Est-Ouest dans la commune de Sidi Khettab. Cette nouvelle zone, s'étendant sur une superficie de 500 ha extensible à 2700, est déjà concernée par 106 projets d'investissement répartis sur l'agroalimentaire (26 projets), l'industrie sidérurgie, métallurgique et électrique (31 projets), les matériaux de construction (18 projets), la chimie et le plastique (22 projets), industrie du bois et du papier, du cuir et du textile (6 projets). Le montant global de ces investissements, supposés générés quelque 16000 postes d'emploi directs, est estimé à 181 milliards dinars. Sur ce parc industriel déjà en chantier, l'on prévoit, entre autres, la réalisation de cinq usines pour la transformation des métaux avec un partenaire chinois, une usine pour la fabrication de l'acier spiral, une usine pour la fabrication des câbleries. A tout cela s'ajoute, le méga-projet algéro-turc de l'industrie du textile qui est en voie de réalisation sur assiette foncière de 500 hectares hors du parc. Dans sa première étape entre 2013 et 2018, le complexe prévoit un investissement de 58 milliards dinars pour la réalisation de huit usines intégrées spécialisées dans la fabrication de diverses gammes du textiles comme le tissu non tissé, le tissu technique, la fibre. Il est aussi assigné l'édification d'une école de formation et d'un centre d'accueil. Pas moins de 10000 postes d'emploi sont envisagés durant cette période. La 2ème phase prévue pour 2016-2020 portera sur la réalisation de 12 autres usines avec un montant d'investissement global de 97 milliards dinars et créera 15000 autres postes d'emploi. Enfin, il est utile de souligner que le comité d'assistance à la localisation des projets d'investissement et la régulation du foncier a, à la faveur de sa dernière séance tenue jeudi dernier, validé 298 demandes d'investissement sur les 528 traités parmi les 679 déposés, et a rejeté 47, soit 6%. Ces opérateurs envisagent d'investir quelque 882 milliards dinars et projettent la création de 79000 postes d'emploi. Cela dit, un jeune Relizanais qu'on a rencontré dans la salle d'attente, s'est lassé par les lenteurs administratives. «Je vis en France depuis des années, je suis porteur d'un projet promoteur dans le secteur de l'agroalimentaire et cela fait plus qu'une année que je cours derrière les membres du CALPIREF pour la concrétisation de mon rêve dans mon pays», a-t-il dit.