En plus de l'adversaire, le vent qui se met de la partie gêne l'évolution des Sétifiens, qui débutent la partie timidement. Pour refaire le coup de Tétouan, le coach d'Auckland reconduit non seulement l'effectif qui a joué le premier match, mais adopte la même stratégie. A savoir monopoliser la balle et tempérer l'ardeur de l'adversaire. La bande à Madoui — qui n'a pas jugé utile de titulariser le trio Ziaya-Younès-Djahnit — sort de sa coquille, avance d'un cran. Sans pour autant perturber le dispositif de l'adversaire, imperturbable. Jouant juste, les Néo-Zélandais profitent de deux bévues (29' et 33') de la défense sétifienne pour donner des sueurs froides aux 200 inconditionnels des Noir et Blanc présents au complexe Moulay Abdallah, où les spectateurs marocains n'ont pas caché leur animosité envers l'Algérie. C'est sur le score de zéro partout que le directeur de jeu siffle la fin du premier half. A la reprise, Djahnit prend la place de Daghoulou, sous la menace d'un deusième carton jaune. Profitant d'un mauvais renvoi de la défense, Irving d'un tir croisé (51') trompe Khedairia. Dix minutes après, Benyettou rate un but tout fait. Le jeu se débride par la suite, au grand plaisir des présents, gavés par les ratages des attaquants de l'Entente, qui fait connaissance avec le haut niveau. L'entente prend le chemin de Marrakech En prévision de la rencontre pour les 5e et 6e places, prévue mercredi, les Sétifiens ont mis le cap sur Marrakech qui abrite la suite de la compétition. Ayant voulu dans un premier temps faire les 300 km qui séparent Rabat de Marrakech en avion, les Ententistes changent d'avis et optent pour un voyage par la route. Ainsi, la délégation algérienne qui est désormais conduite par le n°1 du club, Hacen Hamar, prendra le bus aujourd'hui à 10h. Les Sétifiens devraient arriver à l'Atlas Medina Hôtel où ils séjourneront après plus de 4 heures de route. Après une courte pause, les partenaires de Lagraa se dirigeront vers le stade annexe du complexe sportif de Marrakech pour y effectuer une séance de décrassage. Dépêchés pour couvrir l'événement, les envoyés spéciaux de la presse nationale et internationale se sont, quant à eux, déplacés en train, à la charge de la FIFA.