-Déjà deux années passées de votre mandat. Un commentaire… On pouvait mieux faire si les conditions étaient été favorables. -Cela veut dire quoi ? On manque de compétences. La plupart des cadres de l'APC de Boufarik sont partis en retraite. Maintenant, on recrute des licenciés fraîchement installés sans aucune expérience. En plus, le code des marchés est jugé défavorable au développement local vu sa complexité. D'ailleurs, il n'est même pas spécifié pour les collectivités locales. La pénalisation de l'acte de gestion décourage les cadres communaux (gestionnaires) de prendre des initiations jusqu'à même d'occuper des postes de responsabilité. -Le nombre d'habitants augmente à Boufarik et la crise du logement y bat son plein… Il ne peut vous échapper qu'on est au centre de la Mitidja. Il nous est presque impossible de trouver des assiettes pour la construction de logements. La loi interdit de toucher aux terres agricoles. -Le citoyen crie à qui veut l'entendre ses préoccupations majeures : insalubrité, insécurité à cause notamment du manque d'éclairage public... Les choses nous ont contraints de créer trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), dont l'un pour le nettoiement. La wilaya nous a octroyé 4 milliards de centimes pour ce dernier qui sera opérationnel prochainement. L'autre pour l'éclairage public et un autre EPIC pour l'environnement, qui s'occupera désormais des espaces verts. Tous ces EPIC vont prendre en charge les doléances du citoyen. -Que peut-on dire à ces concitoyens ? Qu'ils nous fassent confiance, surtout avec les promesses du gouvernement concernant les changements des codes des marchés, de la dépénalisation de l'acte de gestion et la lutte contre la bureaucratie.