Lourdement sanctionnés par le ministère de la Justice à la suite de leur mouvement de grève enclenché au cours du mois d'avril de l'année 2012, une vingtaine de greffiers sollicitent le ministre de la Justice, garde des Sceaux de les réintégrer dans leurs postes respectifs. En effet, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les signataires de la correspondance adressée à Tayeb Louh demandent au ministre la réintégration dans leurs postes de travail. Pour rappel, les 25 greffiers avaient été licenciés par la tutelle après avoir observé, du 10 avril 2012 au mois de juillet de la même année, soit 100 jours, une grève de la faim pour exiger une revalorisation salariale et la révision de leur statut particulier. Dans le même communiqué, les rédacteurs se démarquent, comme justificatif, de tous les communiqués établis et rendus publics du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). «Nous n'avons jamais mandaté ni autorisé ce syndicat à rendre publics des communiqués», notent-ils. Les licenciés soulignent par ailleurs que depuis que la décision de leur licenciement est tombée, « ils n'ont jamais fait de déclaration ni avisé le Snapap», arguant qu'ils ont «payé les frais de leur adhésion à cette action».