À Tlemcen, les accidents de la route ont causé la mort de 121 personnes et des blessures à 1027 autres depuis le début de l'année en cours, selon le communiqué de la gendarmerie nationale rendu public à travers les ondes de radio. La responsabilité de ces accidents mortels, selon le communiqué, incombe dans la majeure partie des cas à l'insouciance de certains conducteurs, des jeunes notamment. L'excès de vitesse, le dépassement dangereux, le non-respect des règles de sécurité sont les principales causes de ces accidents. Les mesures de répression mises en place : la multiplication des radars sur les routes, les fortes amendes, le retrait du permis de conduire ont, sans doute, permis de faire baisser le niveau d'insécurité sur nos routes mais des accidents continuent à faire des victimes. L'état de certaines routes dont la chaussée est défectueuse par endroits et caractérisé de surcroit par des successions de virages dangereux à forte inclinaison, à l'image de la RN 98 entre le carrefour 35 et Ghazaouet, la RN22 Tlemcen–Laâricha, la RN35 Maghina, est aussi à l'origine de nombreux accidents de la route. Pour ce qui est des accidents survenus à l'intérieur du tissu urbain, la sureté de la wilaya a enregistré 596 accidents de circulation qui ont couté la vie à 30 personnes. L'excès de vitesse, le non-respect du code sont à l'origine de ces accidents. À El Bayadh, selon la cellule de communication de la sureté de wilaya, en 2014, pas moins de 320 personnes ont été blessées et 6 autres ont perdu la vie sur la voie publique dans 281 accidents, contre 297 blessés et 3 morts au cours de l'année écoulée. Un bilan qui donne beaucoup à réfléchir d'autant plus que ces drames qui ont endeuillé des familles entières, se sont produits devant les établissements scolaires et qu'en dépit de nombreuses recommandations émises par la police et adressées aux élus locaux, sur l'état déplorable des rues, sur le déficit en plaques de signalisation verticales et de passage protégés, pas même des ralentisseurs, il s'est avéré qu'aucune action à caractère préventif n'a été prise par la mairie au niveau des sept carrefours de la ville. Embouteillage à chaque coin de rue, carrefours squattés par des bus de transport pendant les heures de pointe, ne font qu'accentuer l'exaspération des piétons. 22 points noirs ont été récencés et classés, par la brigade chargée de la voie publique, extrêmement dangereux pour les personnes âgées et les enfants. Du coté des pouvoirs publics, l'on évoque rarement la mise sur pied du plan de circulation de la ville. Un projet qui peine à se concrétiser et qui couve hélas sous la table des élus locaux communaux depuis plusieurs décennies.