Le wali de Annaba, Mohamed Mounib Sandid, a été inhumé, hier, au cimetière central de Constantine. Ce sont des funérailles officielles auxquelles ce haut fonctionnaire de l'Etat de 61 ans a eu droit, en présence d'une délégation ministérielle, du chef de l'exécutif de la wilaya de Constantine, Hocine Ouadah, des autorités civiles et militaires, de sa famille et d'une foule d'amis venus l'accompagner à sa dernière demeure. Le convoi funéraire est parti de la mosquée Emir Abdelkader où avait eu lieu la prière du mort. Victime d'un infarctus le 25 octobre dernier, Mohamed Mounib Sandid avait été hospitalisé au service de cardiologie de l'hôpital Ibn Sina de Annaba. Le corps médical jugeant son état critique, le 27 novembre dernier a été décidé son transfert vers l'Institut mutualiste Montsouris (IMM) de Paris où il est décédé près d'un mois plus tard. Sa dépouille est arrivée à l'aéroport Houari Boumediène d'Alger mercredi soir, où plusieurs personnalités sont venues saluer la mémoire du défunt, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre d'Etat et directeur de cabinet de la présidence de la République Ahmed Ouyahia, ainsi que des membres du gouvernement et des amis. Diplômé de l'Ecole nationale d'administration (ENA) Mohamed Mounib Sandid a occupé le poste de wali à Béchar, Khenchela et El Oued, avant d'être muté à Annaba, en octobre 2013, pour assurer la même fonction. Il héritait là d'une situation explosive, selon les observateurs locaux. La gestion de la quatrième ville du pays, qui s'annonçait tel un challenge, s'est révélée une situation inextricable qui a eu raison de sa santé. Plusieurs cadres et membres du mouvement associatif de Annaba ont effectué le déplacement à Constantine pour assister à l'enterrement de celui qu'ils ont qualifié de «symbole d'intégrité et de probité». Agé de 61 ans, Mohamed Mounib Sandid laisse derrière lui une veuve et quatre enfants.