La décision de faire rejouer la rencontre CSC-USMBA, comptant pour les 16es de finale de la Coupe d'Algérie, entérinée dimanche par la commission de discipline de la LFP, n'est pas près de connaître son épilogue. Il s'agit, incontestablement, d'une autre affaire à inscrire dans les annales du football national. Selon des sources proches du club, l'USMBA devrait interjeter, aujourd'hui, un recours auprès de la Fédération algérienne de football suite à la décision prise en première instance par la commission de discipline de la LFP. La décision de cette dernière fait recours, faut-il le rappeler, à l'article 144 du code disciplinaire de la FIFA. Pour les dirigeants de l'USMBA, les dispositions des textes nationaux de la FAF et de la LFP «sont suffisants pour prononcer la disqualification du CSC, dès lors que la faute commise par l'incorporation d'un troisième joueur est établie, avérée et reconnue par les dirigeants du CSC eux-mêmes». Ils soulignent, à ce propos, que l'interprétation de l'article 97 du code disciplinaire est suffisante, du moment qu'il s'agit simplement de l'appliquer à la compétition de Coupe d'Algérie qui attribue la qualification ou la disqualification en lieu et place du nombre de points, puisqu'il ne s'agit pas d'un championnat. «Dans le cas de la Coupe d'Algérie, la qualification de l'USMBA est conforme à toute logique d'un organe juridictionnel qui légifère raisonnablement en tenant compte de la coutume et de la doctrine de Dame Coupe», ajoutent-ils. Hier, l'incompréhension prévalait dans le milieu footballistique local après la programmation de la rencontre, lundi prochain, au stade Tchaker de Blida. D'aucuns relèvent l'aberration de rejouer le match dans un stade neutre, alors qu'il n'y a jamais eu de problème d'ordre public entre les deux clubs. «La décision de la commission de discipline a non seulement lésé l'USMBA, mais également perturbé son programme en championnat», relèvent les fans du club.