Vingt-quatre familles sinistrées se trouvent toujours casées dans des chalets à Aïn Taya. Elles viennent de saisir le wali d'Alger, Addou Mohamed Kébir, par lettre ouverte, pour lui faire part de leur cas. Cette réaction intervient suite aux dernières déclarations du wali faisant état du « relogement de tous les sinistrés » et que « ceux qui occupent actuellement les chalets viennent des bidonvilles ». « Les habitants du ‘‘bidonville'' des enseignants, caché par des panneaux de protection de chantier (mis en place de nuit, ce 26 juillet), vous invitent à vérifier vos informations pour étayer vos déclarations (…) », écrivent-t-ils. « Les vingt-quatre familles ne viennent pas de bidonvilles, mais de l'immeuble dont une partie du rez-de-chaussée (bien communal) servait aux services de l'état civil, puis transféré à la CNEP comme siège d'agence, puis de nouveau rattaché aux services de l'Apc », expliquent les signataires de cette lette ouverte. L'immeuble, se trouvant non loin du siège de l'Apc, « a fait l'objet de plusieurs opérations de réhabilitation sans que les travaux soient achevés ». « Les services de l'Opgi ne veulent plus recevoir nos représentants, le wali délégué de Dar El Beïda non plus », ajoutent-ils encore tout en invitant le wali d'Alger à « s'enquérir de la situation ».