Le Mouvement démocratique et social (MDS) dénonce les difficultés rencontrées pour l'organisation de réunions de préparation de son congrès qui devrait avoir lieu le 27 février. Dans un communiqué rendu public hier, le parti de feu El Hachemi Cherif dénonce des «entraves inadmissibles rencontrées régulièrement dans leur activité publique». Il cite dans ce sillage «le dernier cafouillage à Béjaïa où une autorisation pour une conférence avait été accordée avant d'être retirée». La direction et les militants du MDS expriment ainsi leur détermination à poursuivre la préparation du congrès qui doit se tenir le 27 du mois prochain à Zéralda. Le MDS assure qu'il ne capitulera pas face à «la discrimination et l'arbitraire qui voudraient le rendre invisible ou inaudible et qui prétendent remettre en cause sa légalité». Il précise dans ce cadre avoir introduit une demande d'autorisation de réunion publique auprès de la wilaya d'Alger, dimanche dernier, «mentionnant la référence de l'agrément du mouvement publié au Journal officiel». Le MDS dit ainsi «attendre la réponse dans des délais d'une semaine comme il lui a été signifié par l'administration. Il informera les médias et la société de l'état de la préparation du congrès». Ce parti n'est pas le premier à rencontrer des difficultés à obtenir des autorisations pour la tenue de réunions publiques. D'autres formations à l'instar de Jil Jadid ont été empêchées d'organiser des rencontres publiques de débat à Alger.