J'ai achevé mes études en 2004, au centre universitaire Larbi Ben M'hidi d'Oum El Bouaghi. Etant major de promo, filière informatique, ma candidature a été admise au centre universitaire de l'Est (Constantine) lequel m'a retenu pour bénéficier d'une bourse de coopération. Enfin, tous les sacrifices que j'ai consentis ont été couronnés de succès. Le fait de poursuivre des études à l'étranger était chose acquise, voire indéniable. Grâce à des contacts, j'ai appris par la suite que le pays auquel on me destinait était la Russie. Qu'à cela ne tienne ! J'étais prêt à aller au bout du monde pour préparer soit un magistère, soit un doctorat. Ensuite, commencent les déboires. L'année universitaire 2004/2005 a bel et bien débuté, et je ne vois rien venir. Après plusieurs contacts avec le bureau de coopération au ministère de l'Enseignement supérieur, j'ai dû me rendre à l'évidence. Il m'a été signifié que le pays hôte n'a pas encore donné son aval et qu'il fallait attendre la prochaine année scolaire. Prenant mon mal en patience, j'ai chômé une autre année, entretenant au fond de moi l'espoir que mon tour arrivera et que je partirai bientôt. Deux années viennent de passer sans que je voie venir quelque chose. Toujours, au niveau du bureau de coopération où je me suis rendu plusieurs fois, on invoque la même raison : « Il n'y a pas d'université russe qui avalise ton dossier. » Une question : n'y a-t-il pas d'autres pays qui voudraient de ma candidature ? Depuis, je broie du noir. J'ai perdu confiance car combien d'étudiants sortis après 2004 ont bénéficié effectivement d'une bourse ? Aujourd'hui, après deux longues années d'attente stressante, je suis blasé et désespéré. Tous les rêves ont fondu. Y a-t-il une solution à mon problème ? Est-ce que le ministre de l'Enseignement supérieur dispose d'une solution à mon égard ? Les gens me disent qu'il faut des connaissances pour obtenir gain de cause. Moi, je crois qu'il y a une justice, pour peu que mon cas soit connu des hautes instances.