la wilaya d'Aïn Témouchent a attribué, récemment, six autres ambulances aux communes de Chentouf, Oued Berkèche, Sidi Safi, Sidi Ouriache, Aoubellilet M'Saïda, déclaré, avant-hier, le directeur de la Santé et de la Population (DSP) de la wilaya, M. Harrache Mustapha. Elle a soulagé les populations qui habitent dans ces communes internes où les citoyens rencontrent des difficultés pour évacuer leurs malades vers les établissements hospitaliers. Ainsi, le nombre d'ambulances allouées aux communes dépasse la quinzaine, selon une source de la direction de l'administration locale de la wilaya. Malheureusement, ces ambulances se sont trouvées en stationnement dans les parcs communaux durant toute l'année. Chacune d'elles nécessite un personnel qualifié, infirmiers et chauffeurs, alors que les communes n'ont pas les postes budgétaires pour en recruter. Certains présidents d'APC, pour des raisons sociales en faveur des démunis, ont pris les risques de faire fonctionner ces ambulances pour le transport des malades qui ne sont pas dans un état très grave et uniquement à l'intérieur de la wilaya. Il a été remarqué qu'en cas d'urgence, certains malades ont été contraints d'affréter de leurs propres moyens des ambulances privées à des prix fort exorbitants pour être transportés vers les villes d'Oran ou Tlemcen afin subir une imagerie médicale de scanner. D'autres maires ont préféré les laisser dans les parcs et éviter les mauvaises conséquences. «A qui incombe la responsabilité civile si un malade succombe au cours du trajet?» s'interroge un maire. A cette préoccupation, le DSP a été clair : «Je suis contre le fait que ces ambulances restent dans les parcs communaux et n'accomplissent pas leur mission». Et pourtant, plusieurs mois écoulés, le wali a rassuré les élus APW que ces ambulances seront mises à la disposition des structures sanitaires au niveau de chaque commune. Alors en absence d'une réglementation, les ambulances campent dans leurs bases et les citoyens en souffrent.